Patrick Burensteinas, alchimiste, auteur, conférencier et créateur d’esprit d’entreprise, a toujours été animé par le désir de comprendre le monde qui l’entoure et de posséder le savoir caché.
C’est ce qui l’a conduit, il y a plus de trente ans, à s’intéresser à l’alchimie, qu’il percevait à l’époque comme une simple fantasmagorie du Moyen Âge.
Cependant, confronté à des phénomènes inexpliqués, il persista dans ses recherches jusqu’à parvenir à la réalisation de la “Pierre philosophale”.
Depuis de nombreuses années, Patrick Burensteinas partage ses découvertes avec ceux qu’il guide sur ce chemin de connaissance ancestrale et universelle, comme il a pu le faire via le soin vibratoire de La Trame.
Selon lui, chaque recherche de savoir est une aventure où l’on peut s’emparer de la connaissance.
“l’Alchimie est un moyen pour l’homme de retrouver sa place, de renouer le dialogue avec la nature et avec lui-même, non pas dans une vision magico-lyrique, mais dans un monde bien réel. Notre vision ne s’arrête pas à notre savoir, elle nous pousse vers la connaissance.”
Auteur de nombreux ouvrages tels que Chartres cathédrale alchimique et maçonnique (2012), Le mont Saint-Michel le voyage (2014), et Un alchimiste raconte (2017), Burensteinas applique aujourd’hui son expertise au monde des entreprises.
La bibliothèque perdue – Le rêve de César (édité chez Robert Laffont) premier tome d’une série de quatre, est son premier roman.
Ce récit nous transporte en 47 av. J.-C., lorsque César s’empare de la bibliothèque d’Alexandrie et fait mettre en sécurité près de 700 000 ouvrages.
Deux mille ans plus tard, une jeune femme décide de résoudre une énigme qui pourrait la mener sur les traces de cette bibliothèque mythique.
Dans cette aventure fascinante, alchimie, magie et science se mêlent pour offrir une expérience unique et mystérieuse.
Ce qui m’a plu dans ce livre
Pour avoir beaucoup écouté et lu Patrick Burensteinas, je sais qu’il est un excellent conteur qui sait captiver son auditoire à tous les coups.
Ce roman ne déroge pas à la règle : je l’ai dévoré et 48 heures à peine ! Et, j’aurais aimé que le livre se poursuive encore et encore.
J’ai eu l’impression de me retrouver ado, quand je passais des heures sur mon lit à dévorer des romans d’aventure, de quêtes initiatiques, d’explorations, sans pouvoir décrocher mes yeux des pages.
Le rythme est d’enfer, l’intrigue est palpitante, on se sent si proche de chacun des héros du livre que l’on a presque l’impression de connaître et de si bien comprendre. Même si des protagonistes se détachent, tous les acteurs ont leur rôle à jouer et ils sont de plus en plus attachants au fur et à mesure que les pages défilent.
Et elles défilent vraiment trop vite à mon goût. J’attends vraiment avec une impatience non dissimulée la sortie du Tome 2 !
Comment ne pas conseiller la lecture de ce premier tome absolument trépidant et passionnant qui est disponible chez tous les bons libraires ou sur commande ici ?
Le Nouveau Roman de Patrick Burensteinas
Patrick Burensteinas, connu pour son expertise en alchimie et sa passion pour les mystères historiques, a récemment lancé un projet littéraire ambitieux : une série de quatre romans qui retracent l’histoire de la bibliothèque d’Alexandrie à travers différentes époques. Ce premier tome, qui a captivé l’attention des lecteurs, explore une hypothèse fascinante : et si la bibliothèque d’Alexandrie n’avait pas été détruite par le feu, mais déplacée secrètement?
La Bibliothèque d’Alexandrie : Une Source de Connaissance
La bibliothèque d’Alexandrie, l’une des plus grandes merveilles du monde antique, représente pour Burensteinas la source ultime de connaissance. Elle était la première tentative dans l’histoire humaine de rassembler toutes les connaissances de l’humanité en un seul lieu, sous une seule langue. Pendant 250 ans, elle a abrité plus de 700 000 ouvrages, un exploit que même nos moyens modernes peineraient à égaler.
L’Hypothèse de la Délocalisation
Contrairement à l’histoire traditionnelle qui raconte que la bibliothèque a été brûlée, Patrick Burensteinas propose une théorie alternative dans son roman : la bibliothèque n’aurait pas été détruite, mais secrètement déplacée. L’idée de cette délocalisation est née de l’impossibilité pour l’auteur d’accepter que tant de savoirs aient été perdus à jamais.
César et la Bibliothèque
L’intrigue du roman se concentre sur César, qui après la chute du Triumvirat, se retrouve face à Pompée à Alexandrie. Conscient de l’immense pouvoir que représente la bibliothèque d’Alexandrie, César aurait, selon Burensteinas, choisi de la sauver plutôt que de la détruire. Cependant, il devait faire face à un défi de taille : comment transporter 700 000 ouvrages sans que personne ne s’en aperçoive ? Pour résoudre ce problème, César forme une équipe de spécialistes, incluant un ingénieur, un bibliothécaire et un militaire, pour orchestrer cette entreprise monumentale.
Une Aventure Historique Immersive
Burensteinas a écrit ce roman avec un objectif clair : plonger les lecteurs au cœur de cette aventure historique. Il s’efforce de faire ressentir chaque moment, chaque dilemme, et chaque découverte comme s’ils étaient vécus en temps réel. Cette immersion intense est également l’une des raisons pour lesquelles il envisage de transposer cette histoire à l’écran, en série télévisée.
Les Templiers et les Sociétés Secrètes
Le premier tome se concentre sur l’Antiquité et César, mais Burensteinas ne s’arrête pas là. Il prévoit de relier la bibliothèque d’Alexandrie aux Templiers et aux sociétés secrètes dans les tomes suivants. Il explore comment ces derniers auraient découvert la bibliothèque, ce qu’ils en auraient fait, et comment cela aurait façonné les sociétés secrètes telles que nous les connaissons. Ces éléments sont basés sur des preuves historiques solides, que Burensteinas a minutieusement recherchées pour donner une base réaliste à son récit.
Une Saga Historique et Mystique
Cette série de romans promet d’être plus qu’une simple fiction historique. C’est une exploration des grands mystères de l’histoire humaine, mêlée à des hypothèses audacieuses et à une recherche rigoureuse. Le travail de Burensteinas s’adresse autant aux amateurs de mystères qu’à ceux qui cherchent à comprendre les racines profondes de notre civilisation.
Plus sur les personnages du livre
Dans le roman de Patrick Burensteinas, César s’entoure d’une équipe de personnages clés pour mener à bien l’ambitieuse mission de déplacer les livres de la bibliothèque d’Alexandrie. Ces personnages sont soigneusement choisis pour leurs compétences uniques, qui s’avèrent essentielles pour surmonter les défis logistiques et sécuritaires que pose une telle entreprise.
Voici un aperçu des principaux membres de cette équipe :
1. L’Ingénieur : Vitruve
Vitruve, également connu sous le nom de Marcus Vitruvius Pollio, est un ingénieur et architecte célèbre de l’époque romaine. Dans le roman, il est présenté comme un personnage clé, souvent comparé au Q de James Bond pour sa capacité à trouver des solutions innovantes à des problèmes complexes. Sa maîtrise des techniques de construction et de transport est cruciale pour déplacer en toute discrétion les ouvrages de la bibliothèque. Vitruve conçoit des mécanismes ingénieux pour cacher et transporter les précieux manuscrits, tout en assurant que le transfert reste invisible aux yeux des observateurs.
2. Le Bibliothécaire : Diodore de Sicile
Diodore de Sicile, un historien grec qui a vécu au premier siècle avant J.-C., joue un rôle fondamental dans le projet de César. Il est choisi pour son expertise en matière de gestion des textes anciens et pour sa connaissance approfondie de la bibliothèque d’Alexandrie, qu’il avait déjà inventoriée quelques années auparavant. Sa mission est d’organiser, classifier et sécuriser les documents durant le transfert, assurant que rien ne soit perdu ou abîmé. Diodore apporte également un savoir précieux sur le contenu des ouvrages, ce qui permet à l’équipe de comprendre l’importance de ce qu’ils transportent.
3. Le Bras Droit de César : Lucius Planus
Lucius Planus, surnommé “celui qui a les pieds plats”, est un compagnon de guerre de César et l’une des personnes en qui il a le plus confiance. Lucius est choisi pour prendre la tête de l’expédition en l’absence de César, car ce dernier ne peut se libérer pour mener personnellement cette mission risquée. Lucius est dépeint comme un guerrier loyal et efficace, doté d’un esprit stratégique aiguisé, qui comprend les enjeux de la mission et est prêt à tout pour assurer son succès.
4. Le Candide : Lulianos, Un Jeune Homme de Delphes
Ce personnage, moins expérimenté mais essentiel à l’histoire, est un jeune homme originaire de Delphes. Lulianos est choisi pour son regard neuf et émerveillé, permettant au lecteur de découvrir l’expédition à travers ses yeux. Ce jeune homme représente l’innocence et la curiosité, caractéristiques qui contrastent avec l’expérience des autres membres de l’équipe. Sa présence apporte une perspective différente, humanisant le récit et offrant un point de vue accessible sur les événements extraordinaires qui se déroulent.
5. Les Légionnaires Romains
Pour assurer la protection physique des livres et des personnes impliquées dans l’expédition, César déploie une légion romaine. Ces soldats disciplinés et entraînés sont chargés de la sécurité durant toute l’opération. Leur présence garantit que l’expédition puisse se dérouler sans encombre, même en cas de tentative d’interférence de la part d’autres puissances ou groupes.
L’équipe constituée par César est un assemblage de talents exceptionnels, chacun ayant un rôle spécifique dans l’accomplissement de cette mission d’envergure. Chacun de ces personnages apporte ses compétences uniques, rendant possible ce qui semble être une tâche insurmontable : déplacer discrètement l’immense collection de la bibliothèque d’Alexandrie.
Le roman de Burensteinas utilise ces personnages pour tisser une intrigue riche en détails historiques et en suspense, tout en explorant les enjeux liés à la préservation du savoir dans un monde en pleine mutation.
Plus sur La bibliothèque perdue (tome 1) Le rêve de César – Patrick Burensteinas
Introduction
Dans La bibliothèque perdue : Le rêve de César, Patrick Burensteinas nous emmène dans une aventure à travers les âges, où se mêlent histoire, mystique et philosophie, tout en explorant l’archéologie des civilisations anciennes.
Ce récit nous plonge dans la quête d’une bibliothèque légendaire, censée renfermer tous les savoirs du monde. Julie, une étudiante passionnée, et Silvio, son directeur de thèse énigmatique, s’engagent dans cette quête, oscillant entre les faits historiques de la Rome antique et des réflexions contemporaines sur la nature du savoir et du pouvoir.
Contexte historique et légende
Jules César et le rêve d’une bibliothèque universelle
Le livre débute avec l’évocation du rêve de Jules César : créer une bibliothèque universelle pour réunir tous les savoirs du monde. Cette ambition était pour César un moyen d’asseoir son pouvoir et d’immortaliser son règne. Toutefois, les aléas de l’Histoire, notamment la chute de César, ont empêché la réalisation de ce projet grandiose, laissant derrière lui une légende mystérieuse et fascinante.
Rome antique : un décor riche en symboles
L’auteur nous plonge ensuite dans l’époque de la Rome antique, une époque de grande effervescence culturelle et politique. Cette époque est un personnage à part entière, incarnant la quête du pouvoir et du savoir.
À travers des descriptions précises et immersives, Burensteinas mêle habilement réalité historique et éléments fictifs pour créer un cadre en même temps crédible et empreint de mystère, entre l’Égypte et la ville de Lyon.
La quête moderne de Julie et Silvio
Julie et Silvio : une quête intellectuelle et spirituelle
Dans notre époque moderne, nous suivons Julie, une étudiante brillante et passionnée, accompagnée de Silvio, son directeur de thèse, qui détient une expertise en archéologie. Ensemble, ils se lancent dans une quête audacieuse : prouver l’existence de cette bibliothèque perdue, où toute la connaissance pourrait être révélée.
Julie est animée par une curiosité insatiable et un désir de percer les mystères du passé. Silvio, quant à lui, joue le rôle de mentor, guidant Julie tout en la laissant explorer par elle-même.
Leur aventure les conduit à travers différents pays et époques, à la recherche de traces de cette légende oubliée.
Les énigmes et symboles : un voyage initiatique dans l’antiquité et plus…
Tout au long de leur quête, Julie et Silvio doivent déchiffrer des énigmes complexes et percer les mystères symboliques qui jalonnent leur route.
Chaque énigme résolue les rapproche un peu plus de la vérité, tout en les confrontant à des questions philosophiques profondes sur le pouvoir absolu de la connaissance.
Ces défis représentent non seulement des obstacles à surmonter, mais aussi des étapes d’un voyage initiatique vers une compréhension plus profonde du savoir et de sa nature.
Thèmes ésotériques et réflexions philosophiques
Le savoir ésotérique : au-delà du tangible
Patrick Burensteinas intègre des éléments ésotériques dans l’intrigue, suggérant que le savoir véritable dépasse le cadre des livres et des bibliothèques physiques, et que seuls ceux qui possèdent cette flamme peuvent le comprendre.
Pour Julie et Silvio, la quête devient aussi une exploration spirituelle, une recherche de vérités universelles. L’auteur propose une vision du savoir qui n’est pas seulement intellectuelle, mais également mystique, reliant les lois de la nature et les grands mystères de l’univers.
La sagesse intérieure : une quête personnelle
Peu à peu, Julie et Silvio réalisent que la bibliothèque perdue symbolise quelque chose de plus profond que ce qu’ils avaient pu imaginer au départ : ils réalisent qu’ils sont en train de vivre une véritable quête de sagesse intérieure.
Ce voyage à travers les âges et les mystères devient une métaphore de la recherche de soi, où la vraie connaissance est celle que l’on découvre en soi-même.
Ce thème récurrent dans le livre pousse les personnages, et le lecteur, à réfléchir sur la véritable nature du savoir et sur ce que signifie réellement “connaître”.
Une conclusion ouverte et méditative
Une découverte au-delà des espérances
À la fin du récit, Julie et Silvio parviennent à une révélation majeure : la bibliothèque perdue n’est pas un lieu physique, mais une métaphore pour une quête infinie du savoir et de la sagesse.
Cette réalisation transforme leur quête initiale, les amenant à comprendre que le savoir est un voyage sans fin, toujours en mouvement, toujours à explorer. À l’image de la soif insatiable de Julie et Silvio, d’aller explorer au-delà des apparences et du connu.
Pouvoir et savoir : une réflexion finale
Le livre se clôt sur une réflexion sur la nature du pouvoir et du savoir. Burensteinas suggère que le véritable pouvoir ne réside pas dans l’accumulation de connaissances, mais dans la manière dont nous les comprenons et les utilisons.
Cette réflexion nous invite à considérer sa propre relation avec le savoir et à méditer sur l’importance de la sagesse dans nos vies modernes.
Conclusion
La bibliothèque perdue : Le rêve de César n’est pas seulement une aventure pleine de mystères et d’énigmes, c’est aussi une profonde réflexion sur le savoir, le pouvoir, et la quête de la sagesse.
À travers les yeux de Julie et Silvio, Patrick Burensteinas nous invite à explorer non seulement le monde qui nous entoure, mais aussi notre monde intérieur.
Ce livre est un voyage captivant qui rappelle que la quête du savoir est une aventure sans fin, riche en découvertes et en réflexions.
Quelques citations clé du livre
- “La bibliothèque perdue n’est pas un lieu physique, mais un état d’esprit. Ce n’est pas une collection de livres, mais une quête intérieure de sagesse.”
- Cette citation résume la révélation centrale du livre, soulignant que la véritable quête du savoir dépasse les limites matérielles.
- “Jules César rêvait d’une bibliothèque universelle, un lieu où tout le savoir du monde serait réuni. Mais le savoir ne peut être contenu, il doit être vécu.”
- Une réflexion sur l’ambition de César et la nature insaisissable du savoir, qui semble parfois être une proie à conquérir.
- “Chaque énigme que nous résolvons est une clé qui ouvre une porte vers une compréhension plus profonde de nous-mêmes.”
- Ici, la quête extérieure de Julie et Silvio est liée à une exploration personnelle et spirituelle.
- “Le véritable pouvoir ne réside pas dans la possession de la connaissance, mais dans la capacité à la comprendre et à l’utiliser avec sagesse.”
- Une leçon sur la responsabilité qui accompagne la connaissance.
- “Dans chaque symbole, il y a un monde de significations cachées. Ceux qui cherchent doivent être prêts à voir au-delà des apparences.”
- Cette citation met en avant l’importance du symbolisme dans leur quête.
- “Le savoir ésotérique n’est pas pour tous. Il est réservé à ceux qui ont le courage de chercher au-delà du visible, dans l’invisible.”
- Une réflexion sur l’accès au savoir mystique et ses exigences.
- “Julie, la quête n’est pas seulement de trouver la bibliothèque, mais de comprendre pourquoi elle a été perdue.”
- Un rappel du mentor Silvio à Julie, soulignant que le but de la quête est autant dans le cheminement que dans la découverte.
- “La sagesse véritable ne se trouve pas dans les livres, mais dans la compréhension des vérités universelles que les livres tentent de capturer.”
- Une pensée sur la nature de la sagesse, par rapport à la simple accumulation de connaissances.
- “Il y a des savoirs qui ne peuvent être transmis, seulement découverts par ceux qui osent entreprendre le voyage.”
- Cette citation parle de l’aspect personnel et intransmissible de certaines connaissances.
- “Chercher la vérité, c’est accepter de ne jamais vraiment la trouver, mais d’être toujours sur le chemin qui y mène.”
- Une réflexion finale sur la quête de la vérité comme une recherche continue, sans fin définie.
Quelques avis de lecteurs
Avec « la Bibliothèque perdue, le Rêve de César » (Robert Laffont éd.), Patrick Burensteinas nous emmène, de l’an – 47 à 2015, dans une unité. Celle de la fascination pour ces quelque 700 000 ouvrages réputés brûlés à Alexandrie, en Égypte.
(L’hypothèse la plus vraisemblable mentionne que la Bibliothèque aurait été détruite au IVe siècle par les chrétiens. Une autre hypothèse, plus ancienne, suggère que la Bibliothèque d’Alexandrie aurait été incendiée en 48 av. J.-C. [Jésus-Christ, pas Jules César !] lors de l’occupation de la ville par César et son incendie de la flotte alexandrine.)
Dans ce roman, le très ambitieux imperator, motivé par le pouvoir que lui procurerait sa possession, est le sauveur de la Bibliothèque.
Cette bibliothèque, outre son gigantisme, n’est pas ordinaire. Elle contient les savoirs anciens, histoire de l’humanité, tous ses écrits, ses langues, philosophie, mathématiques, alchimie, médecine… que nombre de sociétés institutionnelles ou non, avides de matière, aimeraient utiliser à leurs fins maudites.
Ce premier tome, il y en aura quatre, de la saga de la Bibliothèque nous relate en priorité le génie employé par les savants de César, Vitruve, Diodore… pour la très secrète opération de sauvetage. C’est souvent le souffle coupé que nous vivons ces navigations dans une réalité non ordinaire. Jusqu’à une évocation insistante des « Arêtes de poisson » lyonnaises…
Les dieux, notablement Sérapis, veillent. L’esprit d’un tel savoir souffre la comparaison avec la conscience du monde, celle qui contient toutes les clefs… de la connaissance.
Patrick Burensteinas utilise ici une langue limpide et nous baigne, par l’unité de deux époques selon toute apparence très séparées, dans une ambiance de clair-obscur, dans une intrication engendrée par la fascination de ses personnages, quelle que soit leur époque, pour le savoir universel qu’exhale la Bibliothèque.
Symboliquement au moins, ce savoir n’a pu disparaître, sa quête est toujours à l’œuvre, et c’est en visitant l’intérieur de la terre, nous souffle l’auteur notre pilote, que l’on découvrira en l’apurant le savoir caché. Puissions-nous trouver déjà la patience d’attendre le tome suivant.
Kergad (source : Amazon)
Ô combien j’ai aimé flâner dans ces paysages et cheminer au côté de ces personnages accessibles. Quelques semaines après l’avoir lu, j’ai oublié certains de leurs prénoms mais je suis encore habitée des paysages qu’ils ont traversés, de la caresse du vent, des parfums qu’ils ont respirés, de leurs émerveillements simples, de leurs défauts réalistes, leurs loyautés, leurs joies.
Assurément, et pour mon plus grand bonheur, ce ne sont pas les leviers frénétiques du suspense qui sont ici à l’œuvre. Peut-être étais-je d’humeur poétique ? Toujours est-il que c’est bien la première fois, en lisant un roman, que les évocations sont si… simples et réelles que j’ai éprouvé plus d’une fois le besoin de reposer le livre pour m’attarder au pied d’un olivier ou sur le rebord d’un bastingage, avant de revenir à ces héros touchants qui en viennent à plier et relier les temps.
Mais quand même… le plus beau, c’est cette fenêtre percée dans ce que je n’aurais jamais eu l’idée de remettre en question.
Et si c’était vrai ?
Véronique (source : Amazon)